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La culture avec Bazart

TRAMWAY POÉTIQUE ET NOUVELLE VAGUE :

L’ÉNERGIE BRUTE DE METRO VERLAINE

Musique

Telle une rame lancée à pleine balle que l’on reçoit en pleine figure, le duo offre une nouvelle galette resplendissante de 35 minutes. Juste le temps d’une bonne douche, 8 titres et vous serez revigoré. Mind the gap, Metro Verlaine illustre le «Bazart » avec bravoure. C’est notre coup de cœur chez Rouen le Mag!

Comment est né «Metro Verlaine» ? D’où vient l’inspiration du nom du groupe ? (Aucune station ne porte ce nom, et Verlaine était quand même un sacré raté). Racontez-nous la première rencontre entre vous!

RAPHAËLLE : Le nom du groupe vient d’un voyage raté à Londres en 2012. Axel part pour s’y installer mais tout déraille, le ramenant à Évreux. Quelques jours plus tard, nous nous croisons dans un bar et nous commençons notre aventure musicale ensemble. Axel passe beaucoup de temps dans le métro londonien. « Metro » prend tout son sens lorsqu’on cherche un nom de groupe. Initialement, nous voulions nous appeler «Metro Rimbaud», mais craignant d’être appelés «Metro Rambo» par les Anglais, nous optons naturellement pour « Metro Verlaine »,Verlaine étant le plus magnifique des « loosers ».

L’influence du punk et des années New Wave est très présente. Quelles sont les références et les influences ?

AXEL : Oui, ce sont de grandes influences pour nous Joy Division et The Cure notamment, mais pour cet album, nous avons aussi beaucoup été influencés par le New York de l’époque CBGB’s avec des groupes et femmes tels que Blondie ou Patti Smith, ainsi que par le mouvement de cette époque.

Comment se déroule l’écriture d’un titre ? Avez-vous une condition particulière pour composer ? Dans la douleur ?

RAPHAËLLE: (Rires) cette fois-ci ce n’était pas dans la douleur justement ! Pour cet album, on a eu la chance de pouvoir s’isoler deux semaines à la campagne pour composer dans la maison d’amis du groupe, c’étaient des conditions idéales. Axel avait juste 80 « bouts de trucs », donc on a trié tout ça et la première chanson qui est sortie de là, c’était Pop Sauvage. Elle a tout simplement donné la couleur de l’album et un axe concret de travail. Après, tout s’est déroulé de manière simple et fluide.

En quoi la rencontre avec Charles Rowell des Crocodiles a changé votre perception et la construction de vos sons ?

RAPHAËLLE : La rencontre avec Charles Rowell était avant tout un coup de cœur humain. Elle n’a pas changé notre perception ni la manière de construire nos morceaux. Ce qui est cool avec lui, c’est qu’il a épousé notre manière de faire et nous a aidés à avancer, tout en maintenant notre confiance dans ce processus.

Quelle a été votre réaction en voyant la série « Liaison» (My Canal, Apple TV) avec votre son «Polaroïd» ? On parle de Vincent Cassel et Eva Green !

RAPHAËLLE : Assez dingue de voir des acteurs de ce calibre sur notre titre ! Nous étions ravis, mais en même temps c’est très étrange !

Ce dernier album semble marquer un tour – nant avec une présence électronique tout en gardant l’esprit minimaliste du punk. Les nostalgiques pourraient y retrouver la vague rennaise (Marquis de Sade, Niagara) des années 80 comme référence. Flatteur ou clin d’œil voulu ?

RAPHAËLLE : Très flatteur. Toute la vague post-punk française nous intéresse énormé – ment, avec Etienne Daho comme roi de cette scène. C’est un clin d’œil voulu et totalement assumé notamment sur le titre «Pop Sauvage».

Les dates des concerts à venir pour 2024 ?

RAPHAËLLE : Nous préparons une belle tour – née à la rentrée, et en attendant, nous avons une quinzaine de dates en France au prin – temps/été.

Enfin, si vous aviez une baguette magique, avec qui aimeriez-vous ab – solument faire un feat ou un duo ?

RAPHAËLLE ET AXEL : Robert Smith The Cures, bien évidemment !

METRO VERLAINE

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